C’est quoi, vraiment, un agent IA, et en avez-vous besoin ?
Billet de Victor

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On parle beaucoup des « agents IA », souvent sans préciser ce qu’ils sont réellement ni quand ils sont utiles. Cet article vise à clarifier : définir ce qu’est un agent, expliquer comment ça fonctionne, et surtout aider à comprendre dans quels cas c’est pertinent… ou non.
Un agent IA, au sens technique
À l’origine, un agent est un système informatique capable d’interagir avec son environnement.
Dans l’IA moderne, cela désigne un système qui peut :
- Recevoir un signal ou une instruction.
Cela peut être une demande utilisateur, un événement, un email, un ticket, etc. - Raisonner et planifier grâce à un modèle de langage (LLM).
Le système élabore alors un plan d’actions, étape par étape. - Utiliser des outils : API, base de données, envoi d’emails, exécution de code…
L’agent choisit l’outil le plus pertinent pour chaque étape. - Agir de manière autonome, sans intervention humaine.
C’est ce qui distingue un agent d’un simple LLM conversationnel.
En résumé : c’est un système qui peut comprendre une demande, décider comment y répondre, utiliser les outils nécessaires, puis effectuer la tâche.
Exemples concrets
Un agent peut, par exemple :
- réserver un vol en allant chercher les vols disponibles, comparer les options et finaliser la réservation ;
- exécuter du code pour automatiser une tâche technique ;
- traiter un ticket d’assistance du début à la fin, y compris les vérifications intermédiaires.
Ce ne sont pas des réponses textuelles, mais des actions.
Mais a-t-on réellement besoin d’un agent ?
Dans la pratique, lorsqu’une équipe dit « on veut un agent IA », c’est souvent parce qu’elle imagine que c’est la seule façon d’automatiser une tâche.
Or, dans une grande partie des cas, une automatisation IA plus structurée et contrôlée est :
- plus simple à maintenir,
- plus fiable,
- moins coûteuse,
- et plus rassurante pour les équipes.
Un agent autonome peut être utile, mais ce n’est pas automatiquement la meilleure première solution.
Le compromis essentiel : autonomie vs contrôle
Dès que l’on donne de l’autonomie à un système, on renonce à une partie du contrôle.
Ce compromis est central.
- Si le système propose une réponse, on garde la possibilité de la corriger.
- S’il envoie la réponse automatiquement, il faut être sûr qu’elle soit correcte.
Les erreurs arrivent toujours, et beaucoup d’équipes sous-estiment ce qui se passe lorsqu’un système autonome se trompe :
- on ne comprend plus quelle décision a été prise,
- le flow devient difficile à déboguer,
- l’équipe perd en visibilité.
C’est pourquoi il est souvent préférable de commencer par de l’automatisation supervisée, puis d’étendre l’autonomie au fur et à mesure.
Le bon ordre : comprendre le besoin, puis choisir la technologie
La bonne approche consiste toujours à :
- Clarifier ce qu’on veut faire : le besoin fonctionnel, les étapes, les contraintes, le niveau d’autonomie acceptable.
- Choisir ensuite la solution technique adaptée :
- un agent autonome,
- une automatisation IA supervisée,
- ou un autre type de workflow.
Ce qui compte, comme souvent, ce n’est pas l’étiquette « agent » ou la technologie, mais l’adéquation entre le problème et la solution.
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